On ne présente plus Philippe Némo, qui reste un des philosophes et historiens des idées français les plus rigoureux, et dont l’immense travail demeure l’une des plus grandes sources actuelles de savoir concernant la tradition libérale française.
Dans son dernier ouvrage, il démonte les processus à la base des fiscalités parmi les plus confiscatoires au monde que nous connaissons en Europe continentale.
Il y démontre rigoureusement que ces mécanismes de redistribution des richesses sont fondés sur l’envie, et que la démocratie représentative implique qu’il y aura toujours une majorité pour voter des politiques confiscatoires.
Il y dénonce surtout que nous vivons dans ce que Hayek appelait la Route de la servitude, dans une société qui pénalise de manière très dure la création de valeur à long terme.
Philippe Nemo, Philosophie de l’impôt, PUF, 240 pages.
Pierre-Yves Novalet.