Fin septembre 2009, quelques jours avant le second référendum sur le traité de Lisbonne, l’Union européenne (UE), par la voix du Président de la Commission José Manuel Barroso, a généreusement alloué 15 millions d’euros aux 2 500 Irlandais licenciés par l’usine Dell. L’UE venait parallèlement d’approuver le versement à Dell, par l’État polonais, d’une subvention de 54 millions pour s’installer sur son sol.Contrairement à l’Allemagne et à la France, la Pologne reçoit plus d’argent de l’Union qu’elle ne lui en donne : elle est créditrice nette de 4,4 milliards annuels. En fait, ce sont les fonds européens – c’est à-dire, en particulier, les contribuables allemands et français – qui ont cofinancé le déménagement de l’usine Dell depuis l’Irlande vers la Pologne. Et qui sont aujourd’hui sollicités pour réparer les dégâts sociaux dont sont victimes les Irlandais laissés sur le carreau par ce déménagement.Source : Contribuables Associés – « Le Livre Noir de l’Europe »
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